- news
- Qui aidez-vous en faisant un don à Tails ?
Tails est distribué gratuitement car nous croyons profondément que le logiciel libre est sûr par nature. Mais également car nous pensons que personne ne devrait avoir à payer pour être en sécurité lors de l'utilisation d'ordinateurs. Malheureusement, Tails ne peut pas survivre sans argent vu que le développement et la maintenance de l'infrastructure ont un coût.
Nous dépendons uniquement de dons d'individus et du soutien d'organisations pour continuer à améliorer et maintenir Tails à jour. C'est pourquoi nous avons besoin de votre aide !
Si vous trouvez Tails utile, veuillez envisager de faire un don financier ou de contribuer au projet par votre temps et vos compétences. Les dons à Tails sont déductibles d'impôts à la fois aux États-Unis et en Europe.
En octobre 2014, Tails a été utilisé quotidiennement par plus de 11 500 personnes. Les personnes qui utilisent Tor et Tails ont des profils très divers. Cela augmente pour tous l'anonymat fournit par ces outils en rendant plus difficile de cibler ou d'identifier un type de personne spécifique. Grâce aux nombreux contacts que nous avons avec des organisations sur le terrain, nous savons que Tails a été utilisé par :
Des journalistes souhaitant se protéger ou protéger leurs sources.
Reporters Sans Frontières, une organisation promouvant et défendant la liberté d'information, la liberté de la presse, et qui a un rôle de consultant aux Nations Unies. RSF conseille l'utilisation de Tails aux journalistes pour combattre la censure et protéger leurs sources. RSF utilise Tails lors de leurs ateliers à travers le monde.
Selon Laura Poitras, Glenn Greenwald, et Barton Gellman, Tails a été un outil essentiel pour travailler sur les documents Snowden et rendre compte de l'espionnage de la part de la NSA. Dans un article récent pour The Intercept, Micah Lee donne nombre de détails sur comment Tails les a aidé à commencer à travailler ensemble.
Fahad Desmukh, un journaliste indépendant basé au Pakistan qui travaille aussi pour Bytes for All, a toujours une clé USB Tails à portée de main : « Je peux l'utiliser dès que j'en ai besoin et je m'assure surtout de l'avoir avec moi lorsque je voyage. Le Pakistan n'est pas vraiment l'endroit le plus sûr pour les journalistes, alors merci à l'équipe de Tails pour ce merveilleux outil. »
Jean-Marc Manach, un journaliste basé en France et spécialisé dans la vie privée en ligne dit que "les reporters de guerre doivent acheter des casques, des gilets pare-balles et louer des véhicules blindés ; les journalistes qui utilisent Internet pour leurs recherches sont beaucoup plus chanceux : pour être autant en sécurité que les reporters de guerre, ils doivent seulement télécharger Tails, le graver sur un CD, l'installer sur une carte SD, et apprendre les bases de la sécurité de l'information et des communications, et c'est gratuit !"
Les organisations de défense des droits humains dans des contextes répressifs.
- Tails a été utilisé en alliance avec Martus, un système d'information utilisé pour rendre compte de violation des droits humains, pour permettre aux communautés Tibétaines en exil de se protéger d'attaques ciblées par logiciels malveillants.
Les défenseurs de la démocratie combattant la dictature.
- Le National Democratic Institute, une organisation de soutien de la démocratie basée à Washington qui travaille dans plus de 70 pays à travers le monde, a utilisé Tails pour aider les défenseurs des droits humains à communiquer de manière sécurisée. Pour l'instant, NDI a utilisé Tails pour créer un système de collecte de données en Biélorussie pour aider les forces de l'opposition à collecter, conserver et gérer les informations des votants.
Des citoyens faces à des urgences nationales.
Durant ces dernières années, nous avons remarqué que l'usage de Tor et de Tails augmente constamment lorsque des pays font faces à des urgences nationales. Même si Tails représente un faible pourcentage du nombre total d'utilisateur de Tor, il est conseillé par le projet Tor comme la plate-forme la plus sûre pour se protéger de puissants adversaires.
Dans Starting a revolution with technology, Slim Amamou, un blogueur tunisien et ancien secrétaire d'état au sport et à la jeunesse, explique que Tor « a été vital pour obtenir des informations et les partager » durant la révolution tunisienne de 2011, car les pages des média sociaux partageant des informations à propos des manifestations étaient « systématiquement censurées ce qui rendait impossible d'y accéder sans outils pour contourner la censure ».
Entre le 25 janvier, jour où la révolution Égyptienne débuta, et le 27 janvier 2011, le nombre d'utilisateurs de Tor en Égypte a été multiplié au moins par 4. Le 27 janvier, le gouvernement Égyptien décida de couper l'accès à Internet à travers le pays.
Entre le 19 et le 31 mars, le nombre d'utilisateurs de Tor en Turquie a été multiplié par 3 en réponse directe à l'augmentation de la censure d'Internet dans le pays : le 20 mars 2014, l'accès à Twitter a été bloqué en Turquie, et le 27 mars 2014 l'accès à YouTube a été bloqué.
Les survivantes de violences familiales échappant à leurs agresseurs.
- Le Projet Tor a travaillé avec des organisations combattant les violences familiales telles que NNEDV, Transition House, et Emerge pour aider les survivantes à échapper à la surveillance électronique de la part de leurs agresseurs et rendre compte de leurs situations. Vu que les violences familiales envahissent aussi l'espace numérique, des outils de contournement comme Tor et Tails finissent par être les seules options.
Si vous connaissez d'autres belles histoires d'utilisations de Tails, veuillez les partager avec nous !